L’Alberta adopte à son tour l’application fédérale de notification Alerte COVID

Après les 11 millions et demi de citoyens de la province de l’Ontario, c’est au tour des 4 millions et demi d’Albertains de pouvoir télécharger sur leurs téléphones intelligents la nouvelle application Alerte COVID.

L’Alberta passera de son application provinciale de notification de la COVID-19 à l’application nationale sous peu, annonce-t-on sans préciser les détails.

Ce changement, d’abord rapporté par le Globe and Mail, a été confirmé à CBC News par un porte-parole du ministre de la Santé de l’Alberta samedi.

Conçue grâce aux efforts de coordination du gouvernement canadien avec le secteur privé, l’application qui est entrée en service il y a une dizaine de jours permet à ses utilisateurs d’être informés lorsqu’une personne qu’ils ont côtoyée dans les 14 jours précédents reçoit un diagnostic positif à la COVID-19.

Lorsqu’un utilisateur de l’application reçoit un diagnostic de la COVID-19, il doit inscrire une clé à usage unique dans son téléphone et que lui fournissent les responsables de la santé. C’est de cette façon que les autres utilisateurs sont informés.

Une seule application nationale pour tous?

Le premier ministre canadien Justin Trudeau avait révélé, en mai dernier, son intention de voir tous les Canadiens adopter une seule et même application pour téléphone cellulaire pour retracer rapidement ceux qui se sont trouvés à proximité d’une personne infectée à la COVID-19 afin de maximiser son efficacité.

L’utilisation d’Alerte COVID est volontaire et ne permet pas de localiser un utilisateur ni de recueillir des informations personnelles. Le bureau du commissaire fédéral à la protection de la vie privée a été consulté sur son élaboration et approuve son utilisation.

Lundi dernier, le Service numérique canadien indiquait que l’application avait été téléchargée par 1,3 million de Canadiens en trois jours la nouvelle application. Une donnée qui pourrait sembler impressionnante. En vérité, cela représente seulement 4 % des 37 millions de Canadiens.

Or, les experts affirment qu’au moins 60 % d’une population donnée doit utiliser ce type d’application pour qu’elle soit efficace contre la propagation de la pandémie.

Son déploiement a fait l’objet de critiques parce qu’elle est incompatible avec les plus vieux téléphones. L’application exige que les utilisateurs aient des téléphones Apple ou Android fabriqués au cours des cinq dernières années.

RCI avec CBC News, La Presse canadienne et Radio-Canada

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