"Si on se divise, ça ne mènera à rien" : Magnin réagit après les insultes de certains ultras à la fin de Clermont-Montpellier

Ils ont dû s’y prendre à plusieurs pour le repousser. Mais la colère de Florent Ogier a mis du temps à retomber. À peine moins que celle de Yohann Magnin, ulcéré lui aussi par ce qu’il a vu et surtout entendu depuis la tribune Livradois, au moment d’aller saluer les supporters.

Insultés après le match nul (1-1), les joueurs du Clermont Foot n’ont pas supporté d’être ciblés par une partie des ultras, qui avaient déjà opté pour une grève des encouragements face à Brest, en février.

Cette fois, le nul a été la goutte d’eau. « On comprend leur frustration et je suis le premier à dire qu’ils viennent tout le temps, a tenu à expliquer Yohann Magnin. Mais il y a des manières de faire ».

En cause, le capitaine du CF63 a dénoncé des attitudes qui traduisent une rupture avec une partie des ultras. 

« Quand certains joueurs vont les saluer et qu’il y a des doigts d’honneur, qu’on insulte nos papas, nos mamans, ce ne sont pas des manières. Ce n’est pas comme ça qu’on y arrivera. »

À cinq journées de la fin, le Clermont Foot a évidemment d’autres problèmes à traiter, alors que la Ligue 2 se profile un peu plus depuis ce dimanche. « Ce n’est pas la majorité, mais certains ne sont venus que pour la Ligue 1 et repartiront si un jour le club redescend. Si on se divise, ça ne mènera à rien, il faut rester uni jusqu’au bout ».

Laurent Calmut