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Composition du gouvernement, budget… Les chantiers qui attendent Sébastien Lecornu

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Tout juste nommé depuis quelques heures, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, doit commencer dès ce mercredi 10 septembre par consulter les groupes politiques, sur fond de mobilisation sociale "Bloquons tout" dans le pays. Objectif : trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement rapidement, pour préserver la "stabilité institutionnelle" du pays, selon les mots de l’Elysée. Un véritable casse-tête, comme pour ses prédécesseurs, alors qu’il ne dispose d’aucune majorité à l’Assemblée nationale.

"Rupture sur le fond"

Les premiers rendez-vous ont été pris ce mercredi. D’abord avec un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal. Puis, avec des responsables du parti de droite, Les Républicains, dont il est un ancien militant, ainsi qu’Edouard Philippe, président d’Horizons. Quant aux oppositions, la gauche devrait être reçue dans un second temps jeudi 11 septembre, tandis qu’à l’extrême droite de l’échiquier, le parti de Marine Le Pen a indiqué ne pas avoir reçu d’invitation à Matignon. Comme ses deux derniers prédécesseurs, l’ex-ministre des Armées devrait tenter de débaucher plusieurs personnalités venues de la gauche, de la droite et du centre. Rien d’évident toutefois, alors que peu avant la chute de François Bayrou, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur sortant et vice-président des LR, avait prévenu que la participation de LR au gouvernement n’avait rien d’"automatique".

Certains ministres du gouvernement de son prédécesseur François Bayrou, ont toutefois déjà fait savoir qu’ils souhaitaient garder leur poste. C’est le cas de Gérald Darmanin, le garde des Sceaux sortant. "Je n’ai pas d’autre envie que de rester au ministère de la Justice", a-t-il assuré mercredi sur RTL, disant se refuser à faire "du tourisme ministériel". Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs à Matignon mercredi matin, Sébastien Lecornu a promis "des ruptures", "sur le fond" et "pas que sur la forme", et assuré qu’il n’y avait "pas de chemin impossible" pour sortir de la crise politique. Une fois son gouvernement formé, Sébastien Lecornu devra prononcer le traditionnel discours de politique générale, censé donner la ligne directrice de son action.

Un budget pour 2026

Dans un second temps, le futur gouvernement de Sébastien Lecornu devra s’atteler à présenter un budget pour 2026, sans doute avec des compromis. Ce sera le principal défi du nouveau gouvernement alors que c’est précisément la préparation du budget 2026 qui vient de faire tomber le gouvernement sortant de François Bayrou, qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros. Le calendrier de l’Assemblée nationale prévoit l’ouverture des débats dans l’hémicycle à la semaine du 7 octobre, soit dans moins de trois semaines, pour permettre l’adoption d’une loi de finances d’ici au 31 décembre, tout en garantissant au Parlement le temps nécessaire pour en débattre.

Au-delà de l’épreuve budgétaire, Sébastien Lecornu devra aussi reprendre une large pile de dossiers laissés en suspens par la chute de son prédécesseur. C’est le cas notamment de la proposition de loi Gremillet, sur la simplification normative dans le secteur économique de l’énergie. Après un vote du Sénat en juillet, elle doit faire son retour fin septembre à l’Assemblée nationale, où les débats inauguraux sur ce texte ont déjà été très chaotiques au mois de juin, conduisant à son rejet en première lecture.

Nouvelle-Calédonie, Corse et audiovisuel public

Sujet plus inflammable encore, la loi organique qui devait permettre de décaler les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie est censée être examinée par le Parlement en novembre. Des retards dans son examen pourraient faire craindre de nouvelles tensions dans l’archipel. Et pour cause : la Nouvelle-Calédonie reste plongée dans l’incertitude depuis les émeutes meurtrières de mai 2024, malgré la signature en juillet à Bougival (Yvelines) d’un accord inédit entre indépendantistes, non-indépendantistes et le gouvernement, qui prévoit la création d’un "Etat de Nouvelle-Calédonie" et la possibilité de transfert de certaines compétences régaliennes. L’avenir du texte reste incertain, tant son adoption suppose de franchir un parcours législatif serré.

Dans un agenda parlementaire très chargé cet automne, de nombreux textes de loi, dont l’organisation des JO 2030, le statut de l’élu local, la cybersécurité, ou encore la simplification de la vie économique attendent toujours leur examen à l’Assemblée ou au Sénat. Particulièrement épineuses, la réforme constitutionnelle sur la Corse et celle sur l’audiovisuel public, qui a déjà connu un parcours très heurté au Parlement, seront particulièrement scrutées.


















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