Que pensent les Montluçonnais de la fermeture du pont Saint-Pierre pour six mois de travaux ?
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Les travaux de réfection ont débuté ce lundi 9 janvier à Montluçon (Allier) sur le pont Saint-Pierre, désormais totalement fermé aux piétons comme aux véhicules jusqu'en juin prochain. Et si certains acceptent, d’autres rouspètent.
C’est le "pont-pont" ? Entre agacement et compréhension, les avis étaient mitigés ce lundi 9 janvier à Montluçon (Allier), au premier jour de la fermeture complète du pont Saint-Pierre pour d’importants travaux de réfection. Lesquels devraient durer six mois et ainsi courir jusqu’en juin prochain.
Les mécontents« J’habite rue Paul-Constans, juste à côté du pont, donc je suis obligé de faire le grand tour à pied par le Châtelet ou Saint-Jacques plusieurs fois par jour », a par exemple réagi Esteban, 85 ans. « Pourquoi ces travaux n’ont-ils pas été groupés avec ceux des berges ces dernières années ? Ça aurait été plus logique et ça aurait sûrement coûté moins cher, souligne-t-il. Sans compter que, pour les gens qui vont travailler en voiture, il va falloir se lever une heure plus tôt à cause des bouchons. »
Pas loin ! « Je suis restée plantée trois quarts d’heure ce [lundi] matin sur le pont Saint-Jacques, j’ai dû attendre le feu quatre fois avant de pouvoir passer », raconte Nadia, la patronne du Café de Paris, au pied du pont Saint-Pierre, côté avenue de la République.
« J’ai déjà des clients qui m’ont dit qu’ils ne viendraient plus chez moi car ça leur fait un trop gros détour. »
Des clients, ou des clientes, comme Laurence, qui s’interroge : « Il aurait fallu laisser un petit passage pour les piétons durant les travaux, surtout pour les handicapés ou les personnes âgées ».
Les nuancésPassant devant le troquet à ce moment-là, Christian se montrait lui plus mesuré. « Je trouve que six mois d’arrêt c’est beaucoup, ça va être long, mais je comprends que ces travaux soient nécessaires ».
Idem pour Véronique, qui empruntait cet édifice tous les jours pour aller voir sa mère. « C’est un petit désagrément mais il faut bien s’adapter, on n’a pas trop le choix », juge-t-elle. « Et puis si c’est pour sécuriser le pont, il faut le faire, on ne va pas se plaindre ».
Texte : Luc BarrePhotos : Cécile Champagnat