Arme factice à Vichy : l'auteur présumé incarcéré dans l'attente de son jugement
Un homme de 24 ans a été écroué, ce jeudi, au centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure, deux jours après qu'une arme factice a été exhibée dans le centre-ville de Vichy. Une expertise psychiatrique est diligentée par la justice avant un jugement prévu le 16 mars.
Interpellé par les forces de l'ordre, mardi, en début de soirée, à Vichy, l'homme suspecté d'avoir exhibé une arme factice dans une banque du centre-ville, a été déferré, ce jeudi 19 janvier, au tribunal de Cusset, à l'issue de sa garde à vue, afin d'être présenté au parquet et à un juge des libertés et de la détention.
Il sera jugé en correctionnelle, le 16 mars, dans le cadre d'une procédure de comparution à délai différé. D'ici à cette date, une expertise psychiatrique sera réalisée et il a été incarcéré au centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure dans l'attente de son jugement par la justice.
Retranché dans son domicileÂgé de 24 ans, sans casier judiciaire mais connu des services de police, l'homme réside à Vichy et serait arrivé il y a peu de temps dans l'agglomération. C'est d'ailleurs, dans son logement, qu'il s'était retranché, mardi, après avoir sorti d'un carton une réplique de fusil d’assaut utilisée pour la pratique de l’airsoft, semant alors l'inquiétude dans l'hyper centre de la cité thermale.
« Il a rangé son arme dans le carton et il est parti chez lui. Il menaçait de se jeter dans le vide depuis une fenêtre du troisième étage », relate Eric Neveu, procureur de la République qui s'est rendu sur les lieux. « Après négociation, il a ouvert la porte et la police l'a interpellé. »
Le prévenu est poursuivi pour violences avec arme et dégradation de bien d'utilité publique, la justice lui reprochant d'avoir également dégradé des rideaux métalliques du centre médico-psychologique (CMP) au cours de la journée de mardi alors que cet établissement était fermé.
Sous curatelle, le prévenu fait l'objet d'un traitement sur le plan psychiatrique. Son état de santé avait été jugé compatible avec une garde à vue par un médecin.
Estelle Dissay