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Январь
2023

Qui sont les deux accusés du meurtre commis à Yzeure en avril 2020 jugés aux assises ?

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Qui sont les deux accusés du meurtre commis à Yzeure en avril 2020 jugés aux assises ?

La personnalité des deux accusés, l'un pour avoir donné un coup de couteau mortel, l'autre pour avoir voulu dissimuler cet objet, a été analysée ce jeudi 26 janvier lors de la deuxième journée du procès d’assises consacré au meurtre à Yzeure en avril 2020.

Commencé mercredi, le procès de Benoît Ressot, accusé d’un meurtre commis le 10 avril 2020 à Yzeure, et d’une amie qui avait ramassé, nettoyé puis jeté le couteau, s’est poursuivi ce jeudi 26 janvier devant la cour d’assises de l’Allier, à Moulins.

Des témoignages confus

D’autres témoins ont été entendus par les magistrats et les jurés, afin de mieux comprendre le déroulement des faits, ce soir-là avenue Émile-Zola, de comprendre comment ce jeune homme si posé, qui fait profile bas dans son box de détenu, a pu donner un coup de couteau mortel à Jason Caray, Montbeugnois de 26 ans. Plusieurs donnent cependant des versions confuses, voire divergentes, des faits et il semble que personne n’a vu le coup de couteau.La compagne du petit frère de la victime, rappelant que « tout le monde criait, tout le monde avait peur », connaît l’accusé depuis le collège. Elle estime qu’il n’était pas dans son état normal. « Il avait le regard noir, méchant, il avait envie de se battre », dit-elle.

Pas calme

Interrogé, Benoît Ressot explique qu’il prend des antidépresseurs suite au décès de sa mère, qu’il sortait d’un séjour en hôpital psychiatrique. « À mon avis, je n’étais pas dans mon état normal, je n’étais pas calme ».De gauche à droite, la partie civile représentée par Manon Fourcade, Jean-Louis Deschamps (barreau de Moulins) et Gilles-Jean Portejoie (barreau de Clermont-Ferrand), avocats de la famille de Jason Carey, tué d'un coup de couteau le 10 avril 2020 à Yzeure.

Analyses des personnalités

Psychiatre et psychologue ont analysé la personnalité du jeune homme. « Le cannabis a été constamment présent dans sa vie, c’est une compulsion », assure-t-il. Au point de faire des hépatites aiguës. L’expert psychiatre revient aussi sur des tentatives de suicide. Placé en famille d’accueil, l’accusé est passé devant le juge des enfants et il a séjourné en centre éducatif fermé. « En 2018, s’installent chez lui des comportements explosifs », souligne encore le spécialiste, parlant de « personnalité limite ».

Il souffre de mélancolie, la dépression la plus grave

Des excuses à la famille de la victime

La personnalité de la jeune femme accusée du délit connexe au meurtre suscite moins d'inquiétude. « Pas d’addiction, volontaire, organisée, empathique, investie dans son travail d’aide-soignante », résume une intervenante socio-judiciaire pour l’association Justice et citoyenneté. Incapable d’expliquer son geste - « un curieux réflexe », pour le président - la prévenue s’est excusée auprès de la famille de la victime.

Ce vendredi 27 janvier, la cour rendra son verdict après les plaidoiries des avocats des parties civiles, les réquisitions de l’avocat général et les plaidoiries des avocats des accusés.

Pascal Larcher











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