La Cantalienne Vanessa Cros, en réunion publique à Aurillac, porte la liste de gauche de Raphaël Glucksmann
Rémy Goubert, le premier fédéral du PS du Cantal, a organisé une conférence de presse avec Vanessa Cros. Cette Cantalienne de 35 ans est candidate aux élections européennes du 9 juin. Elle se présente sur la liste emmenée par Raphaël Glucksmann pour le Parti socialiste et Place publique.
À la 72ème position (sur 81) de cette liste, elle ne sera vraisemblablement pas élue, même si Raphaël Glucksmann s’envole dans les sondages. Qu’importe. Pour Vanessa Cros, l’essentiel est ailleurs. « Parler d’Europe. »
Ce samedi 20 avril, dès 18 h 30 à Aurillac (salle 1 du bâtiment de l’Horloge, 8, place de La Paix), elle tiendra une réunion publique avec Jean-Marc Germain, conseiller régional PS d’Île-de-France et candidat éligible sur la liste.
Des urgences« Député européen depuis cinq ans, Raphaël Glucksmann a su cerner tous les enjeux, énormes, auxquels on fait face. Il a su insuffler des solutions à la fois crédibles… et audibles, puisque nous sommes en hausse dans les sondages, à 13% », rappelle Vanessa Cros, qui identifie « des urgences sociale, écologique, climatique et démocratique ».
Parmi la liste étoffée de mesures qu’elle défend, l’encadrement de certains loyers, la réglementation du coût de l’énergie, l’investissement massif dans les énergies renouvelables ou la relocalisation de nos industries, notamment du médicament.
Une Europe du train« On propose de créer une Europe du train, ajoute-t-elle. On veut donner accès à plus de rames, partout sur le territoire et à moindre coût. Notre projet, c’est aussi de développer le fret ferroviaire. À une époque, il y en avait beaucoup dans le Cantal. Aujourd’hui, les marchandises partent en camion », déplore Vanessa Cros, qui milite aussi pour une grande refonte de la politique agricole commune ou, pour les droits des femmes, « la clause de l’Européenne la plus favorisée ».
D’après Rémy Goubert, le « vote utile » à gauche consiste à élire des députés Socialistes et démocrates (S&D). Selon lui, c’est le groupe qui peut renverser le Parti populaire européen (PPE), actuellement majoritaire à Strasbourg.
Romain Blanc
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