Aurillac en scène : à trois semaines du festival, la pression monte en coulisses
Le compte à rebours a commencé. À moins de trois semaines du festival Aurillac en scène, programmé les 7 et 8 juin prochains, la vente des billets a déjà dépassé les objectifs, et les artistes ont fait part de leurs demandes. Tout est désormais entre les mains des équipes d’Aurillac Développement dont la directrice, Sophie Clochard, livre les derniers détails avant le coup d’envoi.
Dernière ligne droite avant Aurillac en scène. À moins d’un mois du week-end du festival, les équipes d’Aurillac Développement s’affairent en coulisses, et ajustent leur tir face aux imprévus. À leur tête, Sophie Clochard ne ménage pas ses efforts pour répondre aux besoins de tous, artistes et public confondus.
Billetterie. « 8.500 billets ont été vendus au total », soit près de 9.000 spectateurs attendus sur les deux soirs. C’est pratiquement 2.000 de plus que l’an dernier. Un succès qu’elle attribue à plusieurs facteurs. « Cette année, la moyenne d’âge se situe entre 30 et 65 ans, et plutôt féminin. » Alors qu’en 2023, près de 17 % des spectateurs étaient extérieurs au département, ils grimpent cette année à 33 %. « On peut penser que Selah Sue attire les spectateurs belges, mais ce n’est pas l’unique raison. »
Hébergement. Les hôtels se remplissent, et les campings communautaires, qui affichent un tarif préférentiel pour les festivaliers, sont pour la plupart déjà bien remplis, à ces dates. « C’est nouveau puisque l’an dernier, le partenariat n’avait pas spécialement pris. » Logistique. « Shaka Ponk et Louise Attaque font partie des plus grosses tournées françaises actuellement. Pouvoir les proposer dans un festival de proximité comme le nôtre est une vraie chance, c’est ce qui nous motive. De pouvoir proposer une offre culturelle d’envergure. » Derrière cette chance, c’est un travail de fourmi qui occupe les équipes d’Aurillac Développement. « Nous nous sommes adaptés au volume et au flux »
Une centaine de repas pour les prosCertains groupes voyagent avec quatre tour-bus, quatre semi-remorques… « Nous préparons tout pour leur arrivée », et cela passe par le montage de bungalow pour que les techniciens puissent se doucher, la gestion des loges pour les artistes, la réservation des hôtels pour les chauffeurs qui dorment en journée et conduisent la nuit, le catering pour les artistes et tous les pros qui gravitent atour des groupes, soit « une centaine de repas » à prévoir le vendredi. Le Prisme. Sur site, le planning à 15 jours ne tardera pas à se déplier. « Pour le moment, c’est à l’intérieur que ça se prépare. Ensuite, à partir du 27 mai, nous aurons le montage des gradins, puis la dernière semaine, de la scène et du chapiteau. » Aurillac Développement, société privée, ne tourne qu’avec ses salariés, et des intérims. Aucun bénévole n’intervient lors du festival. Du lundi au vendredi, ce sont 70 personnes par jour qui se déploient en coulisses, de la technique à la restauration, en passant par les guichets cashless et les buvettes.
Ce qui changeLes loges partenaires, situées à droite de la scène, et l’espace VIP, sont indépendantes du reste du site, avec leur propre fonctionnement. Pour le reste, le site est légèrement modifié par rapport à l’an dernier.
« Nous nous sommes adaptés au volume et au flux. Une buvette supplémentaire a été ajoutée à l’intérieur du Prisme, pour ceux qui ont envie d’être au calme, avec du gazon moquette sur le parvis du Prisme et des petites tables, pour un côté familial. » Du changement aussi côté restauration, avec sept foodtrucks au lieu de cinq l’an dernier. « Sur un festival, on ne peut pas proposer qu’un type d’aliments. Nous avons privilégié la variété, et des professionnels capables d’envoyer des gros volumes à l’heure. » Aligot, truffade, burger, pommes de terre en sauce, offre végétarienne, planches apéro, cuisine japonaise…
Anna Modolo