À quoi ressemblera l'immeuble consulaire, à Brive, après les travaux d'ampleur qui viennent d'y être lancés
Des travaux d’ampleur ont débuté, dans ce milieu de mois de mai 2024, dans l’immeuble consulaire de l'avenue Leclerc, à Brive (Corrèze), afin de rénover, notamment, toute la partie congrès de ce bâtiment qui date du début des années 1970.
À moins d’y travailler, d’habiter à côté ou de vous être cassé le nez sur la porte en essayant d’y entrer, il est assez probable que vous n’ayez pas remarqué que l’immeuble consulaire de l’avenue du Général-Leclerc, était depuis quelques jours en travaux, à Brive (Corrèze).
Il faut dire qu’à l’exception du permis de construire apposé devant le bâtiment ou des grilles qui en barrent l’accès, rien ne laisse deviner l’ampleur de la rénovation que le lieu va connaître, dans les mois à venir.
En tout, ce sont un peu plus de 4,5 millions d’euros qui vont être investis pour mener à bien ce chantier piloté par l’Agglo de Brive, via un groupement de commande avec le syndic de copropriété de l’immeuble. On vous explique ce qui va changer, images à l'appui...
1. Pourquoi ces travaux ?L’Agglo de Brive veut depuis longtemps muscler son offre de tourisme d’affaires. En clair, « arriver à attirer davantage de congrès de 300 à 400 personnes, car ce sont des événements qui génèrent des retombées économiques intéressantes, notamment pour le secteur de l’hôtellerie-restauration », avance Jacques Veyssière. Un objectif qui semble difficilement atteignable sans redonner un bon coup de jeune à un immeuble consulaire qui date de 1973.
« Il y a une vraie nécessité de rénover ce bâtiment devenu relativement obsolète », souligne l’élu. Les travaux de désamiantage et d’étanchéité, réalisés sur les toits terrasses en amont du chantier qui vient de commencer, l’ont bien mis en évidence.
« Ce bâtiment a besoin de cette régénérescence, poursuit Françoise Cayre, la présidente de la CCI et du syndic de copropriété de l’immeuble. Elle a été entamée avec la Base, cet espace de coworking installé il y a un peu plus de deux ans, et on perçoit bien quand on passe d’un espace à l’autre que le bâtiment a besoin de basculer, à son tour, dans le XXIe siècle. Cela générera forcément de l’attractivité supplémentaire. »L'accueil du bâtiment, tel qu'il sera après les travaux. Rien à voir avec l'entrée actuelle, très datée. Pour rappel, l'immeuble date du début des années 1970. (Visuel : cabinet d'architecte Archi Made 19).
Syndic. L’immeuble consulaire de l’avenue Leclerc compte plusieurs copropriétaires. La CCI, qui occupe la Base, le rez-de-chaussée, les premier, deuxième et septième étages ainsi qu’une partie du sixième, est en le principal (à 49 %). Le reste du syndic réunit la Ville de Brive, l’Agglo et la Sem Territoires 19.
2. Quelles parties du bâtiment vont-elles être rénovées ?Toute une partie des travaux, celle financée par l’Agglo à hauteur de 1,85 million d’euros, va se concentrer sur la rénovation du centre des congrès, situé à l’entresol de l’immeuble.
Le chantier va permettre d’augmenter un peu la capacité de la salle Joseph-Escande (qui est la plus grande des trois à l’heure actuelle), mais aussi de revoir tout son dispositif technique (sono, vidéo…). Ce sera également le cas pour la salle Jules-Bouchet.Une grosse partie des travaux du centre des congrès va concerner la salle Roger-Roncier dont la superficie va être plus que doubler grâce à la construction d'une extension au-dessus de La Base. (Visuel : cabinet d'architecte Archi Made 19)
Le plus gros des travaux va toutefois concerner la salle Roger-Roncier. En plus d’un lifting en profondeur, sa superficie va plus que doubler (de 120 à 300 mètres carrés) grâce à la création d’une extension au-dessus du bâtiment de la Base, avenue Édouard-Herriot. Le lieu pourra servir à des séminaires et des réunions, mais sera aussi transformable en espace de restauration, à même d’accueillir jusqu’à 500 personnes.
De son côté, le syndic de l’immeuble va débourser 2,66 millions d’euros pour rénover toute la partie accueil du bâtiment, sa sécurité incendie et tout ce qui concerne son accessibilité à la fois, donc, les escaliers et les ascenseurs. Ce qui est loin d’être une mince affaire pour un immeuble de huit étages.
3. Quel calendrier?pour ces travaux ?Pour ce chantier assez complexe, puisqu’il concerne un bâtiment classé immeuble de grande hauteur (il culmine à 32 mètres), l’Agglo table, si tout va bien, sur un peu moins d’un an de travaux. Pour plus d’efficience, l’option a été prise de déménager temporairement les différents services des étages (lire par ailleurs). « L’objectif, c’est qu’au moins une partie des services puissent être réintégrés à partir de février 2025 », précise Vanessa Vincent, l’architecte en charge des équipements publics à l’Agglo.
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4. Et après ?Si aucun calendrier n’a été déterminé pour le moment, d’autres travaux devraient être réalisés dans les années qui viennent pour poursuivre la rénovation de l’immeuble. Ils se concentreront sur la rénovation énergétique du bâtiment ainsi que sur ses façades.
Michaël Nicolas