Au Cameroun, la directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), Maximilienne Ngo Mbe, alerte sur la situation de plusieurs personnes arrêtées le 4 août dernier, jour des audiences du contentieux pré-électoral devant le Conseil constitutionnel à Yaoundé. Ces arrestations ont principalement visé des citoyens venus assister ou attendre devant le bâtiment les résultats des audiences, parmi eux des partisans de l’opposant Maurice Kamto, dont la candidature à la présidentielle d’octobre a été invalidée.