Dans l’est de la RDC, les alertes se multiplient. Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, Human Rights Watch et, il y a deux jours, Amnesty International dénoncent des exactions graves : viols, meurtres, attaques contre les civils. Face à ces accusations, les États-Unis, artisans de l’accord de paix signé le 27 juin entre Kinshasa et Kigali et parrains du dialogue piloté par le Qatar, réclament désormais une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. Washington met directement en cause l’AFC/M23.