Revue de Presse PSG : Tottenham, Barcola, Joao Neves…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 26 novembre 2025. Le match de Ligue des champions face à Tottenham, Bradley Barcola pas assez efficace en C1, Joao Neves le chouchou du Parc des Princes…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque cette rencontre de cinquième journée de Ligue des champions entre le PSG et Tottenham, au Parc des Princes ce mercredi soir (21h sur Canal Plus). Après sa défaite face au Bayern Munich (1-2) début novembre, le club de la capitale doit se relancer devant son public. Si la formation parisienne doit toujours composer avec certains cadres blessés et des formes physiques variées, elle réussit à maintenir ses objectifs depuis le début de saison. Et les champions d’Europe peuvent même espérer mieux lors des prochaines rencontres. « D’abord parce qu’il n’y a pas d’autre Bayern à l’horizon, pas d’autre lessiveuse de cette intensité. Ensuite parce que Paris est en meilleur état qu’il y a trois semaines, avec un milieu titulaire qui reprend des couleurs, ce qui vaut aussi pour Khvicha Kvaratskhelia alors que le but de Bradley Barcola et les arrêts de Lucas Chevalier face au Havre (3-0, samedi) peuvent suggérer, enfin, une série plus positive, pour deux joueurs qui ressemblaient à une cible, ces dernières semaines. »
Si Tottenham a le profil d’une équipe pénible, notamment sur coups de pied arrêtés, ses largesses défensives peuvent profiter au PSG. À mi-parcours de cette phase de ligue, le tenant du titre peut faire un grand pas vers une qualification en cas de succès. « Alors que les écarts se creusent et que les matchs nuls se multiplient, cette saison, 9 points pourraient suffire pour se qualifier pour les play-offs (9e-24e place), et il n’est pas impossible qu’un peu plus des 16 points de la saison dernière soient nécessaires pour rester dans le top 8 et disputer deux matchs en moins en février. » Et avec 12 points dès ce soir, le PSG serait presque assuré de poursuivre sa route dans la compétition.
Le quotidien sportif fait également un focus sur Bradley Barcola. Avec seulement 4 buts en 31 matches de Ligue des champions, le numéro 29 du PSG manque d’efficacité dans la reine des compétitions, avec un taux d’occasions manqué supérieur à ses coéquipiers ou aux ailiers du même niveau en Europe. « Ces chiffres traduisent fidèlement ce que l’on perçoit depuis deux ans : un ailier prolifique en Ligue 1 (23 buts depuis l’été 2023) qui n’a pas encore totalement transposé son niveau en Ligue des champions. Les statistiques dessinent le profil d’un attaquant qui, sur les deux scènes, est un passeur décisif précis (24 avec Paris dont 7 en Ligue des champions) qui se crée une moyenne d’occasions quasiment similaire, frappe autant. Et pourtant, face au but, cet écart significatif entre L1 et C1, existe. »
L’un de ses formateurs à l’OL, Éric Hély, tente d’apporter une explication sur cet écart : « La différence avec la L1, je l’explique peut-être par une forme de pression. Autant je le trouve libéré dans la dernière passe, autant dans le dernier geste, il manque encore de confiance. Il ne fait pas partie de ceux qui veulent tout dévorer face au but. Il n’est pas totalement programmé comme peut l’être par exemple Doué. Il a une marge de progression. Bradley, c’est un bosseur. Je suis convaincu que dans les deux ou trois ans, il va trouver de la régularité dans ce domaine. » La thèse de la précipitation est parfois partagée en interne, rapporte L’E. Avec un manque de lucidité après certaines longues courses et une gestion incertaine lors des dernières foulées. Le joueur lui-même mesure sa marge de progression dans la finition. « Un chantier sur lequel il travaille spécifiquement depuis plusieurs mois. Et dont il attend le résultat à court ou moyen terme. »
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De son côté, Le Parisien revient aussi sur cette rencontre face à Tottenham en Ligue des champions. Voilà cinq semaines que le tenant du titre n’a pas ébloui l’Europe de son talent. Cela remonte au 21 octobre dernier, lors d’un festival sur la pelouse du Bayer Leverkusen (2-7). Une époque où Achraf Hakimi et Désiré Doué jouaient encore et où Ousmane Dembélé revenait de blessure et marquait juste après son entrée en jeu. Ce mercredi, les deux premiers manqueront toujours énormément contre Tottenham. En face, les Spurs ont reçu une claque dimanche dernier dans le derby de Londres face à Arsenal (4-1) et ne sont pas parvenus à s’imposer lors de leurs deux déplacements en C1 cette saison (0-0 face à Monaco et 2-2 contre Bodo/Glimt). « Mais Tottenham a le profil de l’équipe enquiquinante, en raison de sa puissance athlétique et de son expertise sur coups de pied arrêtés, deux domaines avec lesquels le PSG de Luis Enrique tergiverse. Parfois, il domine complètement dans l’impact et se concentre sur les coups francs avant de retomber dans ses travers le match suivant. »
Depuis sa victoire en Supercoupe d’Europe face à Tottenham en août dernier (2-2, 4 tab à 3), Paris doit composer avec beaucoup de blessés et des doublures sur courant alternatif. Un João Neves meilleur buteur du club montre que les attaquants parisiens cherchent toujours la lumière, surtout en l’absence d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Mais heureusement, le danger vient de partout avec cette équipe. « Le retour du trio originel au milieu avec Vitinha, Neves et Fabian Ruiz, pour la première fois en C1 depuis le succès éclatant contre l’Atalanta Bergame (4-0), dessine une promesse. Celle d’une équipe prête à reprendre sa conquête, par le jeu et pour rester dans le top 8, tout en retrouvant des forces vives. »
Enfin, le quotidien francilien met en lumière João Neves. « Il y a ce que l’on voit en match depuis son arrivée à l’été 2024 : sa générosité contagieuse, ce nouveau rôle de goleador (meilleur buteur du PSG cette saison avec six réalisations) et ses gestes sensationnels qui ravissent les supporters déjà fortement attachés à leur pépite. Et puis il y a la partie moins perceptible, sa simplicité d’esprit, sa bonne humeur et son naturel qui placent le jeune homme à la hauteur du joueur. » Le coach qui l’a lancé dans le monde professionnel à Benfica, Roger Schmidt, a rapidement été séduit par le milieu d’1m74 : « João, c’est un cadeau pour tous les entraîneurs. Il est toujours très positif. Il déborde d’énergie et il adore la transmettre à ses coéquipiers. Dès qu’il y a la moindre chose à gagner, il va tout faire pour y arriver. Il est pareil dans la vie de tous les jours, même s’il peut donner la sensation d’être un peu réservé. »
Sa décision de s’installer dans les Yvelines, proche du Campus PSG, plutôt qu’à Paris, lui permet de cultiver son sens de la discrétion. Perçu comme un chouchou au Portugal, João Neves a récemment participé à une campagne de sensibilisation pour inciter ses compatriotes installés à l’étranger à voter lors de l’élection présidentielle de 2026. Et son triplé inscrit face à l’Arménie (9-1) lors de la dernière trêve internationale a renforcé sa cote de popularité. Chez les Rouge & Bleu, la dimension prise par le joueur de 21 ans ne surprend pas grand monde. « Sa maturité, sa connaissance du jeu et la manière dont il a su tirer profit de la plus grande liberté accordée par Luis Enrique sont autant d’atouts loués par le staff qui juge sa progression ‘extraordinaire’. Tout en l’estimant à 60 % de son potentiel, chacun étant conscient que le phénomène n’a pas encore livré tous ses secrets », conclut LP.
