Mondial 2026 : L’Algérie en match d’ouverture ?
Le tirage au sort du Mondial 2026, prévu le 5 décembre à Washington, réserve déjà un possible scénario qui fait rêver tout un peuple : voir l’Algérie disputer le match d’ouverture face au Mexique au mythique stade Azteca. Avec l’officialisation des chapeaux par la FIFA ce mardi soir, les probabilités sont désormais connues et, surtout, plus élevées qu’il n’y paraît. Les Fennecs figurent en effet dans le chapeau 3, celui-là même dont sortira l’adversaire du pays hôte pour lancer la compétition.
Mexique – Algérie au match inaugural ? Le scénario devient crédible
À première vue, les chances algériennes semblent faibles : une équipe sur douze. Mais un détail change tout. Le Panama, également placé dans le chapeau 3, ne peut pas affronter le Mexique, car les deux nations appartiennent à la même confédération. Résultat : le nombre de potentielles équipes adverses tombe de douze à onze. L’Algérie bénéficie donc mathématiquement d’un léger avantage dans cette loterie — un « 1 sur 11 » bien réel, et non une hypothèse infondée. Pour un pays absent du Mondial depuis 2014, un retour directement sur le match d’ouverture serait un événement historique.
Les symboles, eux, parlent d’eux-mêmes. Si l’Algérie était choisie, elle deviendrait la première nation africaine à disputer le match d’ouverture depuis l’Afrique du Sud en 2010… déjà contre le Mexique. Et l’Azteca, théâtre de deux matchs inauguraux en 1970 et 1986, offrirait un décor chargé d’histoire. Entre mythes, ferveur populaire et exposition mondiale, c’est un rêve que peu de nations du chapeau 3 peuvent nourrir avec autant de légitimité.
Un tirage favorable pour un retour attendu
Au-delà de l’enjeu symbolique, ce scénario représenterait aussi une opportunité sportive. Dans le chapeau 1, seuls les pays organisateurs sont considérés comme accessibles, tant les autres têtes de série (France, Espagne, Argentine, Angleterre, Brésil…) appartiennent au gotha mondial. Affronter le Mexique plutôt qu’un géant européen ou sud-américain serait, pour l’Algérie, une entrée en matière bien moins intimidante.
Dans une dizaine de jours, la réponse tombera. Mais pour l’heure, un fait demeure : jamais depuis longtemps l’Algérie n’avait été aussi proche d’un moment capable de marquer son histoire moderne en Coupe du monde.
