Affaire Bygmalion: Sarkozy ne corrige plus les journalistes
PRIMAIRE DE LA DROITE - Nicolas Sarkozy a changé lors du premier débat de la primaire de la droite. Une fois n'est pas coutume, l'ancien président de la République n'a pas contesté avoir été mis en examen pour "financement illégal" de sa campagne présidentielle en 2012 quand Gilles Bouleau lui a rappelé la décision prise en février dernier par un juge d'instruction enquêtant sur l'affaire Bygmalion.
Jusqu'à présent Nicolas Sarkozy corrigeait systématiquement les journalistes: "C'est faux! J'ai été mis en examen pour dépassement du plafond légal des comptes de campagne" avait-il successivement rétorqué à Léa Salamé sur France 2, Thomas Sotto sur Europe 1 et Ruth Elkrief sur BFMTV. Un communiqué du parquet de Paris publié à l'issue de son audition au pôle financier à Paris en février, signé par le procureur Molins, contredit pourtant la version de Nicolas Sarkozy.
Pour se démarquer d'Alain Juppé, le candidat à la primaire de droite a rappelé sur TF1 qu'il n'avait jamais été condamné par la justice. Et Nicolas Sarkozy d'ajouter, comme il l'a déjà affirmé sur Radio classique et Europe1, avoir bénéficié de cinq non-lieux. Mais en réalité, il n'a été mis hors de cause par la justice... qu'à deux reprises.
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