La Grèce continue à se battre, dit Varoufakis
Il a jugé que cette décision de l'Eurogroupe, annoncée quelques minutes plus tôt, risquait de porter un "préjudice permanent" à la zone euro.
"Le refus d'une extension entamera certainement la crédibilité de l'Eurogroupe comme union démocratique et je crains que le préjudice ne soit permanent", a déclaré le ministre grec.
Mais il s'est refusé à spéculer sur les conséquences de cette rupture.
La Grèce "continue de se battre pour qu'il y ait un accord au dernier moment d'ici mardi", a-t-il insisté.
Si un tel accord est atteint, "nous dirons au peuple grec de voter oui" lors du référendum qu'Athènes a décidé d'organiser le 5 juillet sur les solutions de renflouement du pays proposées par les créanciers, Union européenne et Fonds monétaire international a-t-il ajouté.
M. Varoufakis a ensuite quitté les locaux où les 18 autres ministres des Finances de la zone euro poursuivaient leur réunion pour examiner les conséquences d'un possible défaut de paiement grec.
Il a affirmé avoir refusé de souscrire à une déclaration de ses homologues imputant à la Grèce une rupture "unilatérale" des négociations menées depuis cinq mois entre Athènes et ses créanciers.