Avec Michael Bloomberg, les électeurs riches se sentent désormais chez eux au Parti démocrate
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Cette année, bien peu de soutiens politiques auront un réel impact dans les urnes américaines – mais celui de Michael Bloomberg pourrait bien changer la donne. Mercredi soir, à Philadelphie, l’ancien maire de New York (trois mandats) a appelé à voter pour Hillary Clinton ceux qui –comme lui– n’appartiennent à aucun parti. «Je vous demande de m’imiter, non par loyauté envers le Parti démocrate, mais par amour pour votre pays», a-t-il déclaré. Pourquoi un tel enthousiasme? Serait-il séduit par les multiples vertus de la candidate démocrate? Aucunement: il pense tout simplement qu’une présidence Trump serait synonyme de catastrophe absolue. «Il rendrait les petites entreprises moins compétitives, endommagerait gravement notre économie, menacerait l’épargne retraite de millions d’Américains, ferait grimper la dette et le chômage, minerait notre influence internationale, et rendrait nos communautés moins sûres». Ouille.
La verve incendiaire de Bloomberg pourrait bien, en novembre, donner un avantage à Clinton. L’ancien maire avait pourtant sérieusement songé à se lancer dans la course à la présidence; ce n’est que récemment qu’il a abandonné ce projet. Bloomberg redoutait le scénario d’un duel entre Donald Trump et Bernie Sanders. Le milliardaire centriste a donc consacré beaucoup de temps et d’argent à son projet de campagne présidentielle indépendante, projet qu’il caressait depuis plusieurs ... Lire la suite