Trente-huit personnes condamnées à mort par un tribunal indien pour les attentats d’Ahmedabad

Un tribunal indien a condamné à mort, vendredi, 38 personnes dans le cadre du procès des attentats à la bombe d’Ahmedabad, qui avaient fait 56 morts et plus de 200 blessés dans l’ouest du pays en 2008.

Les 11 autres accusés ont été condamnés à la prison à perpétuité. Le 8 février dernier, ces 49 personnes avaient été reconnues coupables de meurtre et d’association de malfaiteurs pour les 19 attentats à la bombe synchronisés commis le 26 juillet 2008 dans des lieux très fréquentés de la ville principale de l’État du Gujarat.

Au total, 77 personnes ont été jugées dans ce procès qui aura duré près de dix ans et vu plus de 1 100 témoins appelés à déposer.

Les attaques avaient été revendiquées par l’organisation islamiste des "moudjahidine indiens" en représailles des affrontements intercommunautaires à Ahmedabad qui avaient fait quelque 2 000 morts, principalement musulmans, en 2002. Ces violences ont longtemps valu l’opprobre au Premier ministre Narendra Modi, qui était à l’époque chef du gouvernement du Gujarat. La Cour suprême indienne l’a exempté de toute responsabilité en 2012.