“The Boys” : la saison 3 reste une satire féroce de notre société
Attention les Boys d'Eric Kripke sont de retour pour une troisième saison sur Prime Video. Et ça fait toujours mal ! L'ex-showrunner de la série Supernatural s'amuse toujours avec les créatures issues des romans graphiques de Garth Ennis et Darick Robertson, version noire et trash des univers Marvel ou DC Comics.
Prime Video, comme Disney +, adopte désormais la diffusion par tranche, histoire de garder captifs les abonnés. Les trois premiers épisodes sont disponibles. Les autres suivront à raison d’un par semaine.
Rappel pour ceux qui prennent la saga en marche : le mythe du super-héros y est déconstruit par l'humour et la provocation. Si le pouvoir corrompt selon l'adage, le superpouvoir super-corrompt. Dans The Boys, les super-héros ultramédiatisés sont la vitrine d'une puissante multinationale Vought International. Le patriotisme et la justice sont une façade pour des intérêts financiers et des basse-oeuvres politiciennes.
Les activités souvent illicites des Sept, le groupe de “supes” (surnom des super-héros) emmenés par Homelander (Antony Starr, excellent), provoquent des dégâts collatéraux. De quoi se faire quelques ennemis, regroupés au sein des Boys, par William Butcher (Karl Urban), ex-barbouze de la CIA, qui a un gros compte à régler avec Homelander.
À la fin – explosive – de la saison 2, les Boys pensaient avoir remporté une victoire en imposant un contrôle public des super-héros et en exposant les malversations de Vought. Hughie (Jack Quaid) file le parfait amour avec Starlight (Erin Moriarty, qui change de visage saison après saison…). Il a intégré le nouveau Bureau fédéral des Affaires Superhumaines ...