Les meuniers industriels décident de reprendre l’activité de production de farine boulangère
L’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé, mardi, avoir demandé à ses membres de reprendre l’activité de production de farine boulangère, à la suite d’une mise en demeure du gouvernement.
‘’À la suite d’une médiation du président du Conseil national du patronat du Sénégal, Baïdy Agne, et du président du Syndicat professionnel des industries du Sénégal, Ousmane Mbaye, l’AMIS a invité les entreprises concernées à reprendre l’activité de production’’, déclare son président, Claude Demba Diop, dans un communiqué.
‘’Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production, dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option, afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché’’, a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, lundi.
Les sept industries meunières membres de l’association dirigée par Claude Demba Diop ont ‘’pris bonne note de la déclaration du gouvernement relative à l’homologation du prix de vente de la farine boulangère au Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.
‘’L’AMIS rappelle que la décision prise par les meuniers [de suspendre la production de farine boulangère] était une invite faite au gouvernement de clarifier les mécanismes de subvention, pour ne pas mettre en péril l’activité des industriels’’, affirme son président.
Claude Demba Diop fait valoir que ‘’les meuniers industriels du Sénégal ont toujours été soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais et de leur accès aux denrées de première nécessité’’.
Il ajoute que les membres de l’association ‘’ont toujours apporté leur concours à la régulation des prix de denrées de première nécessité’’.
‘’Les commerçants ont l’obligation de publier les prix’’
L’AMIS dit espérer que la médiation entreprise par MM. Agne et Mbaye ‘’permettra la prise en charge des préoccupations de l’État et des meuniers industriels’’.
Un arrêté publié lundi par le ministre de l’Industrie et du Commerce fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment, dans la région de Dakar.
Selon l’arrêté ministériel, le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte désormais 15.200 francs CFA.
Pour la même quantité de farine boulangère améliorée, il faut débourser 15.700 francs CFA.
Le prix de la baguette de pain de 60 grammes est de 50 francs CFA, la baguette de 115 grammes étant vendue à 100 francs CFA, celle de 190 grammes à 150 et celle de 230 grammes à 200.
En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.
‘’Les commerçants ont l’obligation de publier les prix […] de façon visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage’’, affirme l’arrêté du ministre de l’Industrie et du Commerce.
‘’Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur’’, avertit Serigne Guèye Diop.
Aps
‘’À la suite d’une médiation du président du Conseil national du patronat du Sénégal, Baïdy Agne, et du président du Syndicat professionnel des industries du Sénégal, Ousmane Mbaye, l’AMIS a invité les entreprises concernées à reprendre l’activité de production’’, déclare son président, Claude Demba Diop, dans un communiqué.
‘’Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production, dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option, afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché’’, a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, lundi.
Les sept industries meunières membres de l’association dirigée par Claude Demba Diop ont ‘’pris bonne note de la déclaration du gouvernement relative à l’homologation du prix de vente de la farine boulangère au Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.
‘’L’AMIS rappelle que la décision prise par les meuniers [de suspendre la production de farine boulangère] était une invite faite au gouvernement de clarifier les mécanismes de subvention, pour ne pas mettre en péril l’activité des industriels’’, affirme son président.
Claude Demba Diop fait valoir que ‘’les meuniers industriels du Sénégal ont toujours été soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais et de leur accès aux denrées de première nécessité’’.
Il ajoute que les membres de l’association ‘’ont toujours apporté leur concours à la régulation des prix de denrées de première nécessité’’.
‘’Les commerçants ont l’obligation de publier les prix’’
L’AMIS dit espérer que la médiation entreprise par MM. Agne et Mbaye ‘’permettra la prise en charge des préoccupations de l’État et des meuniers industriels’’.
Un arrêté publié lundi par le ministre de l’Industrie et du Commerce fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment, dans la région de Dakar.
Selon l’arrêté ministériel, le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte désormais 15.200 francs CFA.
Pour la même quantité de farine boulangère améliorée, il faut débourser 15.700 francs CFA.
Le prix de la baguette de pain de 60 grammes est de 50 francs CFA, la baguette de 115 grammes étant vendue à 100 francs CFA, celle de 190 grammes à 150 et celle de 230 grammes à 200.
En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.
‘’Les commerçants ont l’obligation de publier les prix […] de façon visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage’’, affirme l’arrêté du ministre de l’Industrie et du Commerce.
‘’Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur’’, avertit Serigne Guèye Diop.
Aps