Au Cap, la violence des gangs fait des ravages et a de moins en moins de limites. Trois personnes ont été abattues jusque dans les tribunaux depuis avril. Vendredi 20 septembre lors d’un débat parlementaire dédié à la hausse des violences par armes à feu, le ministre de la Police par intérim a dévoilé des chiffres glaçants. D'avril à septembre, la violence des gangs a coûté la vie à 490 personnes, dont 23 mineurs. La grande majorité de ces meurtres ont été commis dans les Cape Flats, une étendue de quartiers défavorisés du Cap créés par le régime d’apartheid, où les habitants sont confrontés au quotidien à la violence et aux problèmes liés au trafic de drogue.