À Juba, le procès de Riek Machar, premier-vice-président suspendu de ses fonctions, et de sept autres officiels membres de son parti, le SPLM-IO, s'est ouvert lundi 22 septembre. Ils sont accusés d’avoir joué un rôle dans l’organisation d’attaques contre l’armée sud-soudanaise dans le Haut-Nil, dans le nord-est du pays, et sont inculpés pour « trahison », « meurtre » ou encore « crimes de guerre ». Cette première audience a duré à peine deux heures et a porté essentiellement sur les objections de la défense, qui considère comme « incompétent » le tribunal spécial formé pour juger Riek Machar et les autres officiels.