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5 méthodes pour hiverner son bateau en toute sécurité

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Sur corps-mort, sous hangar, à domicile… Les solutions d’hivernage dépendent de nombreux facteurs, à commencer par le budget ou l’espace que le plaisancier peut consacrer à son bateau. Petit tour d’horizon des avantages et des inconvénients de chacune d’entre elles.
  • À flot sur un ponton

Si votre port vous l’autorise, il est tout à fait possible d’hiverner à flot, même si, dans l’absolu, cette solution n’est pas la meilleure. On l’a déjà répété, mais un bateau doit être stocké à terre (à moins d’en avoir un usage fréquent, même en hiver, comme certains pêcheurs), car il s’abîmera moins. Si vous décidez toutefois de le laisser à l’eau à l’année, veillez à effectuer un amarrage dans les règles de l’art, avec des gardes en plus des simples pointes. N’hésitez pas à doubler celles-ci pour les mois d’hiver et prenez le temps de régler les défenses, qui doivent être en nombre pour protéger le bateau des coups de vent. [caption id="attachment_207164" align="aligncenter" width="500"] L'hivernage à flot demande à surveiller le bateau © Moteur Boat Magazine[/caption] Sachez qu’un hivernage à flot risque d’augmenter les risques d’osmose, de corrosion, etc., sans compter les pertes électrolytiques qui peuvent survenir d’une borne à proximité. Hiverner ainsi ne dispense pas de faire l’impasse sur les révisions mécaniques et les opérations qu’elles engendrent (vidange, changement de filtres, etc.) au moins une fois par an. Veillez à disposer d’une batterie en bon état pour qu’elle soit capable de faire tourner la pompe de cale. Un « gardien » est recommandé pour venir régulièrement sur le bateau, afin de s’assurer que tout va bien à bord et faire tourner les moteurs. Enfin, renseignez-vous auprès du port. Certains obligent les propriétaires de hors-bord à remonter l’embase, tandis que d’autres imposent de la laisser immergée. Chacune des deux solutions possède son lot d’avantages et d’inconvénients.
  • À domicile

Que vous possédiez un garage, un hangar ou une grange, l’essentiel est que votre bateau soit à l’abri. Cette solution présente l’avantage d’être la plus économique et permet de stocker le bateau à l’abri. De plus, vous pouvez intervenir quand bon vous semble sur votre unité, au gré de vos envies, sans perte de temps puisque le bateau est à proximité immédiate de votre domicile. De même, le débarquement des équipements en est simplifié, puisqu’il peut être rangé à côté du bateau, sans risque de perte ou de trajets entre le chantier et votre domicile. La contrainte reste d’être capable de positionner son bateau sur sa remorque, sans risque de l’abîmer. [caption id="attachment_207161" align="aligncenter" width="500"] L'hivernage à domicile ou comment garder un œil sur son bateau en permanence[/caption] Mais, puisque tout le monde ne possède pas de garage, la solution consiste alors à placer le bateau sous une bâche. Veillez à ce qu’il ne se forme aucun puits lors des grosses averses.
  • Dans un port à sec

Comme pour un hivernage chez soi, celui en port à sec est soumis à une question de taille. Les grosses unités en sont exclues par définition, tout comme celles dotées d’une timonerie ou de superstructures de type T-top non démontables. Pour les autres, cette solution est plutôt sécurisante et s’avère assez proche de celle consistant à hiverner chez un professionnel. Souvent méditerranéen, le port à sec prend désormais ses marques en Manche et en Atlantique et peut être privé ou public. [caption id="attachment_207162" align="aligncenter" width="500"] Disponible surtout dans le sud, le port à sec est une solution d'hivernage © Moteur Boat Magazine[/caption] Là encore, un bâchage soigné du bateau est recommandé pour éviter les entrées d’eau et les pourrissements éventuels, tout comme il est nécessaire de s’assurer du bon dégagement des dalots d’évacuation. Une visite régulière permet de vérifier et de vider le cas échéant les feuilles mortes, les aiguilles de pin, etc.

A lire aussi : 20 questions sur l'hivernage

  • À flot au mouillage

Certains ports – peu nombreux pour des raisons d’assurance – autorisent l’hivernage sur corps mort. Mais ils sont rares. Si un bon amarrage dans un port est important, il est primordial pour les unités qui restent à l’année au mouillage. Veillez à utiliser les chaumards si vous en disposez ; pour éviter tout problème de ragage, utilisez des renforts textiles ou de simples morceaux de tuyau d’arrosage pour être certain que les angles métalliques, avec les mouvements du bateau, ne viennent pas rompre l’amarre. Si les problèmes de ragage sont limités contre un quai, il est toutefois nécessaire de vérifier que l’évitement est suffisant pour ne pas cogner contre un autre bateau qui hivernerait de la même façon. Le doublage des amarres et de l’aiguillette n’est pas un luxe. Ce type d’hivernage ne dispense pas de vider le bateau. [caption id="attachment_207165" align="aligncenter" width="500"] Laisser son bateau au mouillage pour l'hivernage n'est pas toujours possible © Moteur Boat Magazine[/caption] En raison de sa situation en mer, il n’est pas possible d’assurer une aération correcte, ce qui risque de créer des moisissures. Un déshumidificateur est conseillé pour les bateaux disposant d’aménagements intérieurs. Pour le reste, les conseils sont assez proches d’un hivernage au ponton (pompe de cale en parfait état de fonctionnement, batterie chargée, etc.). Une présence régulière pour vérifier l’état du bateau est recommandée, encore plus pour ceux qui échouent. Car, à force de se poser régulièrement – pour les mouillages soumis au marnage comme en Manche et en Atlantique –, le bateau peut s’abîmer au niveau des œuvres vives, et plus particulièrement concernant la ligne de quille.
  • Chez un professionnel

Au-delà de 7 ou 8 mètres, il devient compliqué de tracter soi-même un bateau avec sa propre voiture, et de le manutentionner sans engin hydraulique. Raison pour laquelle le choix du professionnel devient vite incontournable dès qu’une certaine taille est dépassée. Certes, cette solution est plus coûteuse, car le stockage se paie, qu’il soit à l’abri d’un hangar ou sur le parc du professionnel. Renseignez-vous, d’ailleurs, pour savoir ce qu’il en est en matière de responsabilité en cas de sinistre. Votre assurance vous donnera les détails de votre contrat en matière de stockage. [caption id="attachment_207166" align="aligncenter" width="500"] le stockage chez un professionnel est une solution mais demande à vérifier le contrat d'assurance de ce dernier et le votre © Moteur Boat Magazine[/caption] Êtes-vous couvert en cas de vol, d’incendie, etc. ? Le fait que l’endroit soit fermé ou non indique le plus souvent qui est responsable du bateau en cas de problème. Si l’enclos est fermé, votre bateau est sous la responsabilité du professionnel ; s’il est ouvert, il est sous votre responsabilité. Mais d’autres clauses existent, et certaines stipulent que si le service de surveillance est payant, elle passe sous la responsabilité du professionnel.

Tous nos conseils mécaniques en pratiques par ICI.















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