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Le Point
Май
2023

Новости за 06.05.2023

Des vacances chinoises bien méritées

Le Point 

CHRONIQUE DE SHANGHAI. Les vacances, accordees parcimonieusement en Chine, sont aussi un moyen de soutenir une consommation interieure qui faiblit.

État-major – GCC

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Cette major du BTP tricolore, presente dans la construction, l'energie et la promotion immobiliere, veut relever le defi de la decarbonation des batiments.



Une villa signée Frank Lloyd Wright

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Construit en 1929 dans l'Oklahoma, Westhope, le chef-d'oeuvre de l'architecte americain, est a vendre. Et aussi : des bornes electriques XXL debarquent a Paris.

Patrick Besson – La collection Giudicelli

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CHRONIQUE. A l'ami qui n'est plus, un dernier excercice d'amiration et de gratitude alors qu'on disperse la collection des peintres que l'ecrivain aimait.

Elles ne sont certes pas l’échelon le plus raffiné du dialogue. Mais c’en est un. Il serait mauvais d’en priver Macron.Il y a les grandes manifestations - bientôt 14 - qui ont deux particularités. La première est étonnante : que la plupart des médias, au soir des défilés, tiennent à répercuter pieusement le chiffrage des manifestants fourni par la CGT qui fait rire tout le monde. Voilà bien la seule fake news échappant à la vigilance journalistique comme si s’en moquer constituerait une atteinte à la dignité du peuple en marche. Passons ! La deuxième est une honte, cette violence qui ponctue systématiquement les défilés, blessant et saccageant, ces commandos black blocs dont on dirait qu’ils sont les petits soldats d’un Jean-Luc Mélenchon chantre inlassable de l’insurrection.Et puis, dans le quotidien des jours plus ordinaires, il y a les visites officielles, les déplacements présidentiels ou ministériels, les rencontres à thème ici ou là. Et là encore un cérémonial immuable les accompagne : comités d’accueil pas vraiment bienveillants, sifflets, bruits de casseroles, insultes. Pour se faire entendre, il y a mieux. Rien d’une partie de plaisir démocratique !Emmanuel Macron, pourtant, y tient, à ces rencontres et il a bien raison. Volontiers bravache, il ne déteste pas l’affrontement, ce qui ne l’empêche pas, malin, de se ménager des haltes surprises plus paisibles.Mais trop de loups vicient ses apparitions, nuisant à leur impact et à son image personnelle qui n’en a pas besoin.Ainsi, on ne comprend pas bien pourquoi, diable, il n’est pas descendu sur la pelouse du Stade de France pour saluer les finalistes de la Coupe de France de foot, samedi, comme il le fait chaque année. Pourquoi il est resté confiné dans les vestiaires. Il se serait fait siffler ? Et alors ? On peut penser qu’il aurait pu y survivre. Et qui sait ? n’avoir pas peur de s’exposer ainsi, de toute son impopularité, devant tout un stade et à la télévision, aurait pu en jeter.Qui, par ailleurs, a eu l’idiote idée de rafler, à l’entrée du stade, les cartons rouges dont les syndicats attendaient qu’ils soient brandis à la 49 ème (49-3) ou à la 64 ème (64ans) minute ? Pas sûr que les supporters aient eu la tête à ça. Et même : Macron en aurait-il été plus déstabilisé ? Foutaises.C’est le même coupable excès de précautions que l’on voit pour ses déplacements en province. Macron le sait bien qui juge lui-même ces visites « inutiles quand tout est arrangé parce que ça se passe trop bien ou quand rien n’est arrangé parce que ça se passe trop mal ». Oui, trop, trop de préparations, de précautions, de dispositifs de sécurité, de barrières, c’est trop, et rien ce n’est pas assez. Le trop gagne toujours. Que ne le dit-il pas plus fermement aux préfets dont l’obsession sécuritaire l’emporte sur le risque qu’ils prendraient à laisser le Président trop exposé à un éventuel incident.Mais une chose est de veiller à la sécurité du Président dans une situation de contact qui est toujours à risque, une autre de l’isoler dans une bulle infranchissable à l’abri de tout contact et de tout désagrément, sauf raison précise et impérative. Or, la limite a été franchie avec ces arrêtés pris par tels d’entre eux interdisant de manifester et instaurant un périmètre de sécurité, tout cela au nom de la « prégnance de la menace terroriste sur notre territoire » ! Qu’est-ce qui leur a pris ? Il a fallu que la justice administrative annule un de ces arrêtés et que le ministère de l‘Intérieur lui-même les qualifie de « détournement de procédure » pour les faire revenir à plus de raison. Encore que, ne craignant pas le ridicule, un préfet a interdit ici « les dispositifs sonores amplificateurs de sons » et un autre, là, « tout dispositif sonore portatif ». Visées par cette novlangue : les casseroles !Pour tout dire, on n’aime guère leur bruit ni leur principe d’obstruction par saturation de l’espace sonore, comme auraient dit des préfets. Mais les interdire, c’est les promouvoir. Les populariser, les ériger en symboles. A vouloir les étouffer, on les propage. Joli résultat !Voudrait-on nuire à Macron qu’on ne pourrait pas faire mieux. La voilà donc sa démocratie autoritaire en marche, son régime illégitime, son mépris populaire : la preuve sur le terrain ! Car, oui, on a le droit de manifester et de faire du bruit. Et c’est pitié de voir des gendarmes, les mêmes qui affrontent les black blocs en en payant cher le prix, fouiller les sacs de femmes à la chasse aux casseroles. Ils ne sont pas faits pour ça.Un Président hué, un Président sifflé, un Président empêché de parole n’est pas vraiment le signe d’un dialogue républicain. Mais c’est mieux qu’un Président escamoté.Michel Richard - Michel Richard – Il faut respecter les casserolades !

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CHRONIQUE. Elles ne sont certes pas l'echelon le plus raffine du dialogue. Mais c'en est un. Il serait mauvais d'en priver Macron.





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