Au-delà des classements, cette édition du Vendée Globe restera dans les mémoires pour ses performances hors du commun :
Sébastien Simon établit un nouveau record de distance en solitaire en monocoque sur 24 heures, avec 615,33 milles nautiques parcourus dans l’Atlantique Sud.
Violette Dorange (DeVenir) devient, à 23 ans, la plus jeune navigatrice de l’histoire à boucler le Vendée Globe (25ᵉ place).
Jingkun Xu (Singchain-Team Haikou) inscrit son nom dans l’histoire en devenant le premier skipper chinois à terminer la course, une performance d’autant plus marquante qu’il navigue avec un seul bras.
Violette Dorange montant deux fois en haut de son mât pour des réparations.
Antoine Cornic réparant son rail de grand-voile aux Îles Saint-Paul.
Guirec Soudée (Freelance.com) montant sept fois dans son mât et nageant sous son bateau pour dégager une voile coincée dans la quille au Cap Horn.
Avec seulement sept abandons sur 40 partants, cette édition affiche le taux de réussite le plus élevé de l’histoire. Un tournant selon Antoine Mermod : « Ce n’est plus une épreuve où les skippers sont éliminés par des problèmes techniques, mais une course où la performance prime. »Cette fiabilité accrue est le fruit de plusieurs évolutions, comme une jauge IMOCA stable depuis quatre ans, un processus de qualification plus rigoureux et un calendrier dense ( plus de 60 jours par an en course).
Vers un Vendée Globe 2028 encore plus compétitif ?
L’édition 2024-2025 a confirmé l’attrait grandissant du Vendée Globe auprès des sponsors et du grand public. « Beaucoup d’équipes ont consolidé leurs structures, attiré des sponsors solides et amélioré leur organisation. Cela explique aussi la fiabilité accrue des bateaux et le faible nombre d’abandons cette année », souligne Antoine Mermod.Avec une flotte de 40 skippers sur la ligne de départ, la classe IMOCA ambitionne d’atteindre le même niveau en 2028. « On verra, mais il y a clairement plus de 40 marins qui souhaitent participer la prochaine fois, car c’est une course exceptionnelle et un défi fantastique », affirme Mermod.L’impact international du Vendée Globe ne cesse de croître. « Cette course touche un public de plus en plus large, bien au-delà des passionnés de voile », précise Mermod. « Elle séduit les jeunes, les citadins, les Bretons mais aussi des spectateurs du monde entier. C’est cette force de narration qui attire les sponsors. »L’IMOCA ne compte pas s’arrêter là. « À l’arrivée, la plupart des skippers étaient déjà tournés vers la saison prochaine », note le président. The Ocean Race Europe s’annonce comme le prochain grand rendez-vous, suivi de 18 courses majeures d’ici 2028, de quoi continuer à écrire l’histoire de la classe. « Une chose est sûre : la flotte continuera à progresser et à nous faire vibrer », conclut Antoine Mermod.Source communiqué de presse