DIRECT. "Gilets jaunes" : Paris retrouve son calme, toujours des incidents à Bordeaux et Toulouse
Plus de 1 300 personnes ont déjà été interpellées sur l'ensemble du territoire. Parmi elles, 974 ont été placées en garde à vue.
Plus de 1 300 personnes ont déjà été interpellées sur l'ensemble du territoire. Parmi elles, 974 ont été placées en garde à vue.
Environ 20 000 personnes se sont réunies dans les rues de la capitale, samedi. Elles étaient 7 000 dans les rues de Lyon.
Le marathon télévisé du Téléthon a débuté vendredi soir sur les chaînes de France Télévisions.
En début de soirée samedi, 920 personnes avaient été interpellées et 619 placées en garde à vue.
Lors d'un discours à Istanbul samedi, Recep Tayyip Erdogan a estimé que la violence était "disproportionnée".
La vigilance entrera en vigueur, dimanche à 6 heures, dans les Alpes-Maritimes, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie.
Environ 400 gilets jaunes se sont donnés rendez-vous ce samedi place de la Bourse pour une manifestation qu'ils souhaitent pacifiste et sans casse. Un cortège qui ne cesse de grossir.
Le quartier des institutions européennes a été entièrement bouclé samedi, alors qu'un millier de personnes se sont rassemblées dans deux endroits de la capitale belge.
Plusieurs rassemblements ont dégénéré à Paris, Toulouse ou encore Saint-Étienne lors de "l'acte 4" de la mobilisation des "gilets jaunes" samedi.
Environ 8 000 "gilets jaunes" ont été recensés rien qu'à Paris. Des incidents ont été signalés dans plusieurs quartiers de la capitale.
Venus de toute la France, ils étaient environ 8 000 à la mi-journée à manifester à Paris, autour des Champs-Elysées, mais aussi à Saint-Lazare ou près de la place de la République.
Deux heures après son commencement, la manifestation des gilets jaunes (et des blouses blanches et des marcheurs pour le climat) a tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre, samedi 8 décembre 2018.
La vigilance entrera en vigueur, dimanche à 6 heures, dans les Alpes-Maritimes, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie.
Le marathon télévisé du Téléthon a débuté vendredi soir sur les chaînes de France Télévisions.
A la mi-journée, 31 000 manifestants ont été comptabilisés partout en France, a annoncé le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, sur France 2. Il a ajoué que 8 000 "gilets jaunes" défilaient à Paris.
A quinze jours de Noël, il est toujours très difficile de se procurer le fameux maillot des champions du monde, dans les magasins comme en ligne. C'est parce qu'ils "arrivent en bateau", a expliqué samedi le président Noël Le Graët.
Malgré les mesures de sécurité prises par les rédactions, reporters et photographes travaillent dans des conditions très difficiles, samedi, pour "l'acte 4" du mouvement.
Le cortège parisien s'est élancé de la place de la Nation et doit atteindre la place de la République.
Le quartier des institutions européennes a été entièrement bouclé, alors que des centaines de personnes se sont rassemblées dans deux endroits de la capitale belge.
Le politologue Xavier Crettiez analyse pour franceinfo les mécanismes de la violence lors des manifestations. Selon lui, le mouvement est marqué par l'envie de "faire payer le pouvoir", "pas de négocier".
"La régression politique s'observe à tous les niveaux – le mouvement des "gilets jaunes", la classe politique et les journalistes", estiment le politologue Gérard Grunberg et l'économiste Elie Cohen.
Les "gilets jaunes" se mobilisent pour le quatrième samedi consécutif, à Paris mais aussi dans plusieurs départements, ce qui engendre notamment des perturbations de circulation.
Après des appels à "prendre l'Elysée" lancés sur les réseaux sociaux par certains "gilets jaunes", le gouvernement s'attend à une mobilisation particulièrement tendue, samedi, à Paris et dans les grandes villes.
En début d'après-midi, plus de 570 personnes avaient déjà été arrêtées, dont certaines avant même d'atteindre la capitale.
Après l'interpellation de 151 jeunes dont des lycéens, les avocats de l'UNL-SD ont déposé plainte, notamment pour "violences sur mineurs de 15 ans et plus par personne dépositaire de l'autorité publique".